Après la courte victoire de l'AS Saint-Étienne contre l'AS Nancy Lorraine (2-1) ce samedi 22 novembre, Eirik Horneland n'a pas caché son mécontentement.
« Je suis vraiment agacé, très énervé. Le résultat c'est une chose mais il faut aussi qu'il y ait la manière, la prestation. C'est une équipe qui devrait beaucoup beaucoup mieux jouer que ce qu'on a vu aujourd'hui », a déclaré le technicien norvégien au micro de beIN Sports.
Une sortie qui résonne comme un nouveau coup de semonce. Mais à force de répéter le même discours, une interrogation légitime s'impose : soit le message du coach peine à passer auprès de ses joueurs, soit Horneland doit se remettre en question. Car l'effectif actuel est largement taillé pour survoler le championnat de Ligue 2.
Ce n'est pas la première fois qu'Horneland exprime sa frustration. Après le revers face au Red Star début novembre, Florian Tardieu avait déjà pointé du doigt les lacunes tactiques de l'équipe. Quelques jours plus tard, l'entraîneur réclamait davantage de « responsabilité » et de « régularité ».
Mais les faits sont têtus. Malgré ce discours répété en boucle, l'ASSE enchaîne les prestations décevantes. Face à Nancy, les Verts ont mené 2-0 avant de se faire peur inutilement.
« Menant 2-0, il fallait tuer le match, aller chercher le troisième puis le quatrième but, au lieu de laisser l'adversaire revenir. C'est ce qui a fait naître du stress », a regretté Horneland.
Cette incapacité à gérer les fins de match et à maintenir l'intensité interroge. Le technicien parle d'un problème d'« attitude » et de « régularité », mais après 15 journées de championnat, ce constat n'est pas rassurant.
L'AS Saint-Étienne dispose pourtant d'atouts majeurs. Avec un budget estimé entre 35 et 40 millions d'euros selon Sportune et des investissements records au mercato estival dépassant les 25 millions d'euros, les Verts possèdent l'effectif le plus cher de Ligue 2.
Pourtant, l'ASSE qui occupe la deuxième place du classement avec 29 points, derrière Troyes (31 points), est loin d'être dominateur. Les critiques s'accumulent. Sur les forums de supporters, certains évoquent une gestion tactique défaillante et un manque de variations dans le jeu.
« Un changement de système ? Vous me connaissez maintenant, je suis plutôt quelqu'un qui n'aime pas changer de système », a-t-il déclaré en octobre. Cette rigidité pourrait devenir problématique. Quand le discours ne produit plus d'effet et que les résultats restent irréguliers malgré un effectif supérieur, la remise en question s'impose naturellement.
À l'ASSE, la patience a ses limites. Avec un tel budget et de telles ambitions, les supporters attendent mieux qu'une deuxième place laborieuse et des prestations sans relief. Horneland a les cartes en main. À lui de prouver qu'il sait en tirer le meilleur. Et il va vite devoir prouver, car du côté du board de l'AS Saint-Etienne l'avenir de Horneland est déjà discuté. Il se murmure même qu'il ne devrait pas aller au delà de cette saison, même en cas de montée en Ligue 1. Une tendance qui devient de plus en plus forte.
« Je suis vraiment agacé, très énervé. Le résultat c'est une chose mais il faut aussi qu'il y ait la manière, la prestation. C'est une équipe qui devrait beaucoup beaucoup mieux jouer que ce qu'on a vu aujourd'hui », a déclaré le technicien norvégien au micro de beIN Sports.
Une sortie qui résonne comme un nouveau coup de semonce. Mais à force de répéter le même discours, une interrogation légitime s'impose : soit le message du coach peine à passer auprès de ses joueurs, soit Horneland doit se remettre en question. Car l'effectif actuel est largement taillé pour survoler le championnat de Ligue 2.
Ce n'est pas la première fois qu'Horneland exprime sa frustration. Après le revers face au Red Star début novembre, Florian Tardieu avait déjà pointé du doigt les lacunes tactiques de l'équipe. Quelques jours plus tard, l'entraîneur réclamait davantage de « responsabilité » et de « régularité ».
Mais les faits sont têtus. Malgré ce discours répété en boucle, l'ASSE enchaîne les prestations décevantes. Face à Nancy, les Verts ont mené 2-0 avant de se faire peur inutilement.
« Menant 2-0, il fallait tuer le match, aller chercher le troisième puis le quatrième but, au lieu de laisser l'adversaire revenir. C'est ce qui a fait naître du stress », a regretté Horneland.
Cette incapacité à gérer les fins de match et à maintenir l'intensité interroge. Le technicien parle d'un problème d'« attitude » et de « régularité », mais après 15 journées de championnat, ce constat n'est pas rassurant.
L'AS Saint-Étienne dispose pourtant d'atouts majeurs. Avec un budget estimé entre 35 et 40 millions d'euros selon Sportune et des investissements records au mercato estival dépassant les 25 millions d'euros, les Verts possèdent l'effectif le plus cher de Ligue 2.
Pourtant, l'ASSE qui occupe la deuxième place du classement avec 29 points, derrière Troyes (31 points), est loin d'être dominateur. Les critiques s'accumulent. Sur les forums de supporters, certains évoquent une gestion tactique défaillante et un manque de variations dans le jeu.
« Un changement de système ? Vous me connaissez maintenant, je suis plutôt quelqu'un qui n'aime pas changer de système », a-t-il déclaré en octobre. Cette rigidité pourrait devenir problématique. Quand le discours ne produit plus d'effet et que les résultats restent irréguliers malgré un effectif supérieur, la remise en question s'impose naturellement.
À l'ASSE, la patience a ses limites. Avec un tel budget et de telles ambitions, les supporters attendent mieux qu'une deuxième place laborieuse et des prestations sans relief. Horneland a les cartes en main. À lui de prouver qu'il sait en tirer le meilleur. Et il va vite devoir prouver, car du côté du board de l'AS Saint-Etienne l'avenir de Horneland est déjà discuté. Il se murmure même qu'il ne devrait pas aller au delà de cette saison, même en cas de montée en Ligue 1. Une tendance qui devient de plus en plus forte.






